TRACT CGT DU JOUR DISTRIBUE A MASSY
Ne faites pas comme nos dirigeants : réfléchissez PUIS agissez !Vous avez sans doute lu et entendu les arguments de la direction, des syndicats qui lui sont inféodés, et de certains managers (qui espèrent peut-être une prime de 1500 euros comme les « courageux » ROA de Toulouse, seuls ou presque à ne pas faire grève sur leur site) : la résistance ne sert à rien, de toute façon le plan d’externalisation se réalisera comme prévu …
Sauf que :
- Si vous étiez présents lorsque notre PDG, M. Hervé-Mathieu Ricourt, est venu s’expliquer sur les sites qu’il ne compte pas vendre, il a dit, et répété en insistant bien, que l’externalisation était le fruit d’une loooongue réflexion, que c’était SA décision et SON plan, et qu’il en prenait toute la responsabilité.
En revanche devant le Tribunal d’Instance, son avocat a soutenu que la décision était purement conjoncturelle, due à une offre tout à fait imprévue de Téléperformance, ce qui explique que l’accord GPEC ne s’appliquerait pas. A noter qu’à aucun moment l’avocat n’a mentionné Arvato, l’autre repreneur. Comment Arvato en est-il arrivé à se joindre à l’offre de Téléperformance ? Ils ont vu de la lumière et ils sont rentrés ? Téléperformance a prévenu son concurrent qu’il pouvait avoir sa part du gâteau ? Il ne l’a pas dit.
Franchement on attendait mieux d’un grand avocat parisien mandaté par le puissant groupe SFR … S’il n’a trouvé que ça, au risque de contredire notre PDG, c’est qu’il n’a rien trouvé de mieux. C’est que SFR s’est pris les pieds dans le tapis rouge de la résistance.
- Si la direction de SFR Service Client fait semblant de « négocier », avec de pseudo-syndicalistes aux ordres, des primes d’après transfert, c’est qu’elle ne sait pas elle-même comme se passe un transfert. Pour résumer les tracts détaillés qu’on vous a déjà distribués : une condition d’un transfert, c’est que, une fois qu’il a eu lieu, les salariés concernés n’ont plus RIEN à voir avec leur ancien employeur. Si ce futur ex-employeur négocie des primes de départ etc.., il se rend coupable de marchandage, il essaye d'arranger les futurs repreneurs, ce qui, dans ce contexte, est un DELIT. Là encore, étonnons nous de voir un si grand groupe s’emmêler ainsi les pinceaux. 500 millions d'amende, ça ne leur a pas suffit ...
Comment le PDG de SFR Service Client et celui de SFR en arrivent-ils ainsi à se contredire eux-mêmes et à accumuler tant de maladresses ? Normalement ils ont plein de diplômes et de compétences, et de conseillers super diplômés et super compétents…
En fait ce qui commence à les perdre, et les perdra peut être complètement, c’est leur suffisance, leur prétention. Ils se savent très forts, nous méprisent profondément (chargé de clientèle = téléacteur = abruti qui lit un script sur l’écran devant lui sans jamais réfléchir), ont inondé les médias de publicités payées très cher pour qu’ils se taisent, et ont annoncé le transfert pour le 1er août après que nous ayons posé nos vacances d’été, sachant que la plupart des CC seraient absents le grand jour. Et, ô surprise, nous résistons, nous avons des cerveaux (allez sur le blog
http://sfrencolere.canalblog.com, vous verrez qu’un cc, ça pense, ça réfléchit, ça écrit bien, ça sait trouver les infos pertinentes sur Internet - aussi bien que sur Aristote - …), et les médias font quand même leur boulot (la Une du Monde il y a peu, débat sur Libération le 2 juillet …), et ils improvisent, ils paniquent ...
ACHEVONS-LES ! Continuons le combat. Si nous ne sommes pas parmi les futurs vendus, nous le serons sûrement plus tard. Si nous gagnons, avec l’aide de la Justice, nous protégeons l’avenir de tous. Les transférables, les non transférables et tous les salariés.
DEMAIN RDV DEVANT LA TOUR SEQUOIA A PARTIR DE 10HSECTION CGT MASSY